Evolution technique du modélisme ferroviaire

Dates clés pour les trains miniatures

1926 : lancement par Märklin, fabricant de trains miniatures de Göppingen aux échelles du 1/32e (1) et du 1/45e (O), de transformateurs alimentant les voies en 20 V alternatif en remplacement de l’alimentation par le courant du secteur mise en série avec une ampoule et un rhéostat pour diminuer et faire varier la tension.

1935 : le fabricant de jouets Trix de Nuremberg présente sa gamme de trains électriques miniatures « Trix Express », dite à l’échelle « OO » et présentée comme étant à l’échelle du 1/90e, utilisant une voie de 16,5 mm d’écartement avec troisième rail central. Les trois rails étant isolés, cela permet la circulation indépendante de deux trains (système 3 rails – 3 conducteurs). L’alimentation électrique est en 14 V alternatif.

1935 : Märklin, le fabricant de trains miniatures de Göppingen aux échelles du 1/32e (1) et du 1/45e (O), lance une gamme de trains électriques dite à l’échelle « OO » et présentée comme étant à l’échelle du 1/85e, utilisant une voie avec ballast et traverses métalliques de 16,5 mm d’écartement munie de trois rails en profilés pleins, soit un conducteur central isolé électriquement et deux rails de roulement non isolés (système 3 rails – 2 conducteurs). Cette voie de la série 3600 comporte 16 traverses par coupon droit de 18 cm. L’alimentation électrique est en 20 V alternatif, toutefois les transformateurs communs aux échelles « O » et « OO » possèdent une sortie réglable limitée à 16 V pour le « OO » et une sortie réglable limitée à 20 V pour le « O ».

1938 : Hornby, fabricant de trains miniatures à l’échelle « O » au Royaume-Uni, lance une gamme de trains électriques à l’échelle « OO » (Hornby Dublo) avec du matériel roulant au 1/76e utilisant la voie au 1/87e de 16,5 mm de large avec troisième rail central. L’alimentation électrique est en 12 V continu et la voie est équipée d’un rail central isolé électriquement et deux rails de roulement non isolés (système 3 rails – 2 conducteurs).

1938 : lancement par Märklin des voitures aérodynamiques de 23,5 m (Schürzenwagen) raccourcies au 1/100e, soit 225 mm de long.

1947 : modification par Märklin de sa voie « OO » de 1935 munie de trois rails en profilés pleins (série 3600), le nombre de traverses passant de 16 à 24 par coupon droit de 18 cm pour plus de réalisme.

1949 : lancement par le fabricant de jouets Fleischmann à Nuremberg des premiers modèles ferroviaires à l’échelle « 0 » (1/45e).

1949 : les transformateurs Märklin destinés uniquement à l’échelle « OO » sont limités à 16 V alternatif tant pour la sortie réglable que pour la sortie fixe.

1949 : création de l’entreprise publique Piko à Chemnitz qui proposera dès la fin de l’année des trains électriques à l’échelle HO.

1950 : la dénomination d’échelle « HO » (demi O, Half O en anglais) utilisée sporadiquement avant-guerre désigne désormais officiellement la voie de 16,5 mm de large (réduction de la voie normale de 1435 mm), moitié de la voie à l’échelle « O » de 32 mm de large. L’échelle du 1/87e est déduite du rapport de réduction de la voie (16,5/1435) et s’imposera progressivement au matériel roulant. La dénomination « OO » désignera à l’avenir les modèles au 1/76e circulant sur une voie de 16,5 mm de large au lieu de 18,8 mm de large, compromis répandu au Royaume-Uni.

1950 : lancement par VB (Vollon & Brun), fabricant de Paris produisant des wagons à l’échelle HO, d’une voie de 16,5 mm d’écartement avec ballast métallique, traverses en plastique noir et trois rails de 2,5 mm de haut (code 100) isolés électriquement, permettant de ce fait la circulation indépendante de deux trains (système 3 rails – 3 conducteurs).

1951 : raccourcissement par Märklin des voitures aérodynamiques de 23,5 m (Schürzenwagen) au 1/115e plutôt qu’au 1/100e, soit 205 mm de long.

1952 : lancement par Fleischmann, fabricant de jouets produisant des trains miniatures à l’échelle « O » (1/45e), des premiers modèles en HO réalisés au 1/82e et de sa voie Standard aux rails en tôle creuse (profilé en U) de 16,5 mm d’écartement sur traverses en carton.

1952 : introduction par Märklin de coupons de voie droits et courbes plus économiques équipés de rails en profilés creux (série B 3600) compatibles avec sa gamme de voie et appareils de voie en profilés pleins (série 3600), cette dernière étant complétée par une courbe de rayon supérieur pour former la série 3600/3700.

1953 : introduction par Märklin d’une nouvelle gamme de voies avec ballast (série 3800/3900), la géométrie (deux courbes de grand rayon, 53,5 et 58,5 cm, et aiguillages à angle de déviation limité) et le travelage en plastique inséré dans un ballast métallique sont conformes au brevet Vollon & Brun racheté, les traverses sont munies de plots en remplacement du rail central et les rails en profilé creux.

1953 : conversion de la gamme « Trix Express » à l’alimentation en courant continu tout en conservant la voie à trois rails isolés.

1953 : Trix propose pour l’alimentation des voies en courant continu le premier transformateur ne comportant qu’un seul bouton rotatif sans crans pour le réglage de la vitesse et du sens de circulation.

1955 : lancement par VB (Vollon & Brun), fabricant de wagons à l’échelle HO, d’une première locomotive : équipée d’un moteur pour courant continu (inducteur à aimant permanent et induit à 5 pôles) alimenté en 20 V maximum, avec second moteur en option, et avec choix de la version de la prise de courant soit par le conducteur central soit par les rails de roulement.

1955 : introduction par Fleischmann d’une garniture d’éclairage à deux ampoules pour les voitures à bogies du fabricant.

1956 : Märklin introduit sa voie série 3601 équipée de rails en profilés creux sur traverses peintes sur le ballast métallique et de plots en remplacement du rail central de la série 3600/3700, proposant encore cette voie série 3600/3700 avec rail central et la voie série 3800/3900 avec plots sur travelage en plastique inséré dans le ballast métallique.

1957 : lancement par Fleischmann de sa voie Modèle pour l’échelle HO munie de rails en laiton de 2,7 mm de haut (code 106), de traverses en plastique noir et d’aiguillages à angle de déviation de 15° avec mécanisme latéral manuel ou électrique non amovible.

1957 : Märklin rationalise ses gammes de voie et la série 5100/5200 avec rails en profilés creux, plots et travelage peint sur le ballast métallique remplace la série 3601 de même conception, la série 3600/3700 aux trois rails en profilés pleins sur travelage peint sur le ballast métallique et la série 3800/3900 au travelage en plastique inséré dans un ballast métallique et muni de plots et à la géométrie à grands rayons.

1958 : introduction par Fleischmann de son moteur rond « Motor 58 » à aimant annulaire.

1959 : lancement par Hornby d’une voie à deux rails pour sa gamme à l’échelle OO (Hornby Dublo), abandonnant la voie à trois rails de 1938.

1960 : lancement par Jouef de sa voie munie de rails en laiton de rails de 2,7 mm de haut (code 106), de traverses en plastique noir et d’aiguillages à angle de déviation de 22,5° avec mécanisme latéral non amovible ; une version économique en acier suivra en 1962.

1961 : fin de la production de VB (Vollon & Brun), suite au rachat en 1960 de l’entreprise par Lines Bros et de sa fusion avec Tri-ang, fabricant de modèles à l’échelle « OO » anglaise (1/76e), les modèles restant commercialisés jusqu’en 1962 et quelques uns, par un repreneur ultérieur, jusqu’en 1972.

1962 : lancement par Arnold de trains miniatures à l’échelle « N » (1/160e), la gamme « Arnold Rapido ».

1964 : lancement par Trix d’une voie en maillechort sur traverses en plastique noir, munie de rails de 2,7 mm de haut (code 106) pour le nouveau système Trix International (système deux rails en courant continu) et de rails de 3,3 mm de haut pour le système Trix Express (système trois rails, passé du courant alternatif au continu en 1953) ; avec aiguillages à angle de déviation de 30° et mécanisme latéral manuel ou électrique non amovible.

1964 : lancement par Trix de trains miniatures à l’échelle « N » (1/160e), la gamme « Minitrix ».

1965 : les nouveaux modèles Fleischmann HO sont au 1/85e et non plus au 1/82e.

1966 : introduction par Fleischmann d’attelages de remplacement à boucle compatibles avec ceux des autres fabricants.

1966 : introduction par Fleischmann dans sa gamme de voie Modèle HO d’un coupon de voie extensible de 85 à 120 mm.

1967 : lancement par Fleischmann du système d’éclairage constant Primalux basé sur un courant basse fréquence.

1967 : modification par Fleischmann de sa voie Standard HO en profilé de tôle creuse, les traverses en carton sont remplacées par des traverses en plastique.

1967 : lancement par Trix des voitures de 26,4 m raccourcies au 1/100e plutôt qu’au 1/110e comme chez Märklin ou Fleischmann.

1968 : lancement par Röwa des voitures de 26,4 m raccourcies au 1/100e plutôt qu’au 1/110e comme chez Märklin ou Fleischmann.

1968 : lancement par Jouef d’une télécommande électronique permettant l’éclairage permanent et la commande indépendante sur un même circuit électrique de huit locomotives équipées d’un récepteur, ce système appelé par la suite « Jouef-Matic » superpose à l’alimentation alternative de la voie (20 V, 50 Hz) jusqu’à huit tensions de commande à fréquences différentes (de 80 à 147 kHz) et de durée d’impulsion variable.

1968 : lancement par Fleischmann du poste de commande figuratif « Système 530 ».

1969 : lancement par Fleischmann de trains miniatures à l’échelle « N » (1/160e), la gamme « Fleischmann Piccolo ».

1969 : lancement par Märklin de sa voie K munie de rails creux, de traverses en plastique noir et d’aiguillages à angle de déviation de 22,5° avec mécanisme latéral manuel ou électrique non amovible.

1970 : lancement par Piko du système d’éclairage constant « Lux-Constant » basé sur un courant basse fréquence.

1971 : les nouveaux modèles Fleischmann HO sont au 1/87e et non plus au 1/85e.

1971 : lancement par Liliput de la reproduction à l’échelle exacte des voitures de 26,4 m, soit de 303 mm de long.

1971 : Jouef complète sa gamme de voie avec un aiguillage à angle de déviation de 14°.

1972 : lancement par Märklin des voitures de 26,4 m raccourcies au 1/100e plutôt qu’au 1/110e.

1972 : lancement par Jouef de la reproduction à l’échelle exacte de la voiture SNCF « Grand Confort A8 tu » de 25,5 m, soit 293 mm de long.

1972 : introduction du timon à élongation chez Röwa permettant l’attelage court.

1973 : lancement par Fleischmann des voitures de 26,4 m raccourcies au 1/100e plutôt qu’au 1/110e.

1973 : lancement par Fleischmann de l’interrupteur à lame souple (ILS) commandé par un aimant pour la voie HO.

1973 : Fleischmann arrête la production du système d’éclairage constant Primalux.

1973 : lancement par Roco de la production de sa première locomotive, d’emblée avec volant d’inertie.

1974 : Fleischmann arrête, en HO, la production de sa voie Standard en profilé de tôle creuse sur traverses en plastique.

1974 : les nouveaux aiguillages de la voie Fleischmann Modèle en laiton peuvent être équipés d’un moteur amovible et dissimulable latéralement dans l’épaisseur du support.

1976 : lancement par Jouef de la reproduction à l’échelle exacte de la voiture CFF type UIC-X de 26,4 m, soit 303 mm de long.

1976 : Roco incorpore dans son assortiment HO une grande partie de la production de la firme Röwa faillie en 1975.

1976 : introduction du timon à élongation chez Roco permettant l’attelage court.

1976 : lancement par Roco du transformateur réglable passant progressivement de la demi-onde redressée ou à l’onde complète.

1978 : lancement par Piko du régleur de tension redressant et réglant la tension alternative fournie par un transformateur indépendant.

1978 : Lima qui proposait un premier assortiment très limité de voies munies de rails de 2,7 mm de haut (code 106) sur traverses en plastique depuis 1963, complété par un second rayon de courbure en 1968, propose désormais une gamme limitée de voies en acier de géométrie légèrement modifiée par un entraxe porté à 71 mm comportant uniquement des aiguillages rectilignes à angle de déviation de 18° au mécanisme amélioré (série 4030).

1979 : lancement par Fleischmann du transformateur réglable passant progressivement de la demi-onde redressée à l’onde complète, système dit « MSF ».

1979 : lancement par Roco du régleur de tension redressant et réglant la tension alternative fournie par un transformateur indépendant.

1979 : lancement par Hornby de la commande numérique « Zero 1 » permettant la prise en charge indépendante sur le même circuit électrique de 16 locomotives dont quatre circulant simultanément.

1979 : Jouef débute le remplacement en quatre ans des éléments de sa voie en acier par des éléments de voie en maillechort.

1980 : modification par Märklin de sa voie K, les rails creux sont remplacés par des profilés en maillechort de 2,5 mm de haut (code 100) et, l’année suivante, des aiguillages à angle de déviation de 14,26° avec commande manuelle ou électrique amovible dissimulable sous le support sont ajoutés à la gamme.

1980 : lancement par Lima d’un assortiment de voie en maillechort, la gamme « Nickel Silver » (série 4039), de même géométrie que sa voie en acier désormais qualifiée de « Standard » (série 4030).

1982 : lancement par Fleischmann de la voie Profi HO avec ballast non surélevé sous les traverses, rails en maillechort de 2,5 mm de haut (code 100) et aiguillages à angle de déviation de 18° pouvant être équipés d’un moteur amovible et dissimulable latéralement dans l’épaisseur du support.

1982 : lancement par Roco du régulateur électronique de tension « ASC-1000 » basé sur la modulation de largeur d’impulsion (MLI, PWM en anglais), redressant et réglant la tension alternative fournie par un transformateur indépendant.

1983 : lancement par Trix de la commande numérique Trix au format Selectrix et destinée aux réseaux deux rails.

1983 : lancement par Roco de la reproduction à l’échelle exacte des voitures de 26,4 m, soit de 303 mm de long.

1983 : lancement par Lima de la reproduction à l’échelle exacte des voitures de 26,4 m, soit de 303 mm de long.

1984 : abandon par Jouef de la commande électronique Jouef-Matic permettant la prise en charge indépendante de 8 locomotives sur le même circuit électrique et l’éclairage permanent.

1985 : introduction du timon à élongation chez Fleischmann et de l’attelage Fleischmann Profi pour l’échelle HO (1/87e).

1985 : lancement par Märklin de la commande numérique Märklin Digital au format Motorola et appelée système « MM » (Märklin Motorola).

1986 : lancement par Fleischmann de la commande numérique FMZ utilisant son protocole FMZ.

1987 : introduction du timon à élongation chez Fleischmann et de l’attelage Fleischmann Profi pour l’échelle N (1/160e).

1987 : lancement par Märklin, en collaboration avec Lenz, de la commande numérique Märklin Digital DC pour le deux rails continu utilisé par Märklin aux échelles Z (1/220e) et 1 (1/32e) ; ce système, à l’origine du protocole DCC, sera également proposé par Arnold (échelle N, 1/160e) pour la première génération de son système Arnold Digital.

1987 : introduction du timon à élongation chez Märklin permettant l’attelage court.

1988 : introduction du timon à élongation chez Lima permettant l’attelage court.

1988 : lancement par Lima de son système de voie « NEM120 » (série 4038), avec rails en maillechort de 2,1 mm de haut (code 83), aiguillages à angle de déviation de 9°30’ et entraxe des voies de 52 mm.

1989 : le volant d’inertie est intégré au moteur standard Fleischmann.

1989 : lancement par Roco de la voie Roco-Line avec son large ballast souple, traverses non raccourcies, rails en maillechort de 2,1 mm de haut (code 83) et d’aiguillages à angle de déviation de 10° et de 15°.

1991 : lancement par Fleischmann des voitures de 26,4 m raccourcies au 1/93,5e plutôt qu’au 1/100e.

1992 : lancement par Fleischmann de la commande numérique FMZ-Control 4 au format FMZ, commande basique limitée à la prise en charge de quatre locomotives sans fonctions complémentaires.

1992 : lancement par Märklin de la commande numérique Delta au format Motorola, commande basique limitée à la prise en charge de quatre locomotives sans fonctions complémentaires.

1992 : rachat et privatisation de l’entreprise publique Piko établie à Sonneberg depuis 1952 et modernisation technique de la production.

1992 : abandon par Lima de sa voie « Standard » en acier (série 4030), la version Nickel Silver en maillechort (série 4039) restant au catalogue.

1993 : modification par Märklin de sa voie K, tous les aiguillages, sauf l’aiguillage triple, disposent d’une commande manuelle ou électrique amovible dissimulable sous le support.

1993 : lancement par Märklin d’une version de son système Märklin Digital aux fonctionnalités plus nombreuses, appelée MM2.

1995 : lancement par Roco de la commande numérique « Digital is cool », en association avec Lenz, utilisant le protocole DCC.

1995 : l’association de trois détaillants belges OVB (Olaerts de Olen, Verborgh de Gand et Baillien d’Anvers) fait fabriquer à l’échelle HO différents modèles de voitures K1 de la SNCB qui seront suivis deux ans plus tard par différents modèles de voitures M1 de la SNCB.

1996 : lancement par Fleischmann de la commande numérique Digital Control DC 6803 au format FMZ, commande limitée à la prise en charge de quatre locomotives, extensible à une cinquième locomotive, permettant un service en double traction, l’allumage ou l’extinction des feux des locomotives et le changement d’adresse des décodeurs.

1996 : lancement par Märklin de sa voie C aux rails de 2,3 mm de haut (code 90) avec ballast étroit, traverses raccourcies et aiguillages à angle de déviation de 24,3° : la connexion des coupons de voie, tant mécanique qu’électrique, est réalisée par des ergots, sans éclisses.

1997 : Trix, repris par Märklin, arrête sa gamme « Trix Express » qui avec sa voie aux trois rails isolés permettait la commande indépendante de deux locomotives, ou de trois en présence d’une caténaire.

1997 : Fleischmann utilise pour la première fois un moteur central avec transmission à cardan entraînant les deux bogies.

1998 : lancement par Rivarossi de la commande numérique Arnold Digital (de deuxième génération), en version simplifiée « DigiStart » ou en version complète « DigiPro », commune aux autres marques du groupe Rivarossi (Arnold, Jouef et Lima) et utilisant le protocole DCC avec le protocole Motorola en option.

1998 : lancement par Lima de l’éphémère nouveau système de voie en maillechort « Lima Hobby Line » (série 4037) avec aiguillages à angle de déviation de 14° et 22,5° et un entraxe de voies de 60 mm ; la gamme « Nickel Silver » (série 4039) disparaît.

1999 : Märklin complète sa voie C avec des aiguillages à angle de déviation de 12,1°.

2000 : lancement par Fleischmann la commande numérique Twin-Center utilisant son protocole FMZ et le protocole DCC.

2001 : fin de la production de l’assortiment de modèles et d’accessoires Jouef par l’usine de Champagnole démantelée par un des derniers repreneurs de la marque : certaines rééditions destinées au marché français seront proposées à partir de 2005 par Hornby sous la marque Jouef.

2001 : Märklin abandonne la production de sa voie M aux rails de 2,7 mm de haut (code 110) avec ballast et traverses métalliques.

2002 : lancement par Piko de sa voie A munie de rails en maillechort de 2,5 mm de haut (code 100), de traverses en plastique noir et d’aiguillages à angle de déviation de 15° avec moteur amovible et dissimulable latéralement dans l’épaisseur du support.

2004 : lancement par Märklin de la nouvelle commande numérique Märklin Systems au protocole « mfx ».

2005: abandon de la voie Roco-Line avec son large ballast souple, avec maintien de la voie Roco-Line sans ballast, suite au rachat de l’entreprise Roco mais pas du brevet du ballast souple et lancement de la nouvelle voie Geoline aux rails en maillechort de 2,1 mm de haut (code 83) avec ballast étroit, traverses raccourcies et aiguillages à angle de déviation de 22,5°.

2005 : lancement par Trix de sa voie C munie de rails en maillechort de 2,1 mm de haut (code 83), d’un ballast étroit, de traverses raccourcies et d’aiguillages à angle de déviation de 24,3° et de 12,1° : la connexion des coupons de voie, tant mécanique qu’électrique, est réalisée par des ergots, sans éclisses.

2005 : lancement par l’entreprise Digirails d’une platine d’éclairage munie de diodes lumineuses.

2006 : l’entreprise LGB (modèles au 1/22,5e sur voie métrique, soit l’échelle IIm) faillie est reprise par Märklin.

2006 : lancement par Märklin des voitures de 26,4 m raccourcies au 1/93,5e plutôt qu’au 1/100e.

2006 : lancement par Märklin d’une platine d’éclairage munie de diodes lumineuses.

2008 : lancement par Fleischmann de la commande numérique Profi-Boss utilisant le protocole DCC et abandon de ce fait de son protocole FMZ.

2008 : Fleischmann et Roco sont fusionnés sous le même holding.

2008 : Fleischmann arrête, en HO, la production de sa voie Modèle en laiton.

2008 : constitution de la société REE Modèles en vue de la production industrielle de modèles de matériel roulant ferroviaire principalement français.

2011 : lancement par Piko d’une platine d’éclairage munie de diodes lumineuses.

2012 : lancement par Roco et Fleischmann de la commande numérique Z21 utilisant le protocole DCC et le protocole Motorola.

2013 : lancement par Roco d’une platine d’éclairage munie de diodes lumineuses.

2013 : l’entreprise Jocadis, détaillant en modélisme ferroviaire et producteur de modèles ferroviaires artisanaux typiquement belges, cesse ses activités en 2013 pour cause de faillite.

2014 : l’entreprise Vollmer, fabricant de maquettes et d’accessoires pour trains miniatures, est reprise par Viessmann.

2017 : la voie Roco-Line avec son large ballast souple de 1989 est réintégrée dans l’assortiment après 12 ans d’absence.

2017 : lancement par Fleischmann d’une platine d’éclairage munie de diodes lumineuses.

2019 : lancement par Piko de sa voie A avec ballast, munie de rails en maillechort de 2,5 mm de haut (code 100), d’un ballast étroit, de traverses non raccourcies et d’aiguillages à angle de déviation de 15°.

2019 : Fleischmann arrête la production des modèles à l’échelle HO.

2020 : Fleischmann arrête, en HO, la production de sa voie à ballast non surélevé Fleischmann Profi.

2020 : Fleischmann arrête la production de transformateurs réglables.

2022 : Märklin et Trix complètent leur voie C par une traversée de jonction double (TJD) à grand rayon avec angle de déviation de 12,1°.

2023 : l’entreprise Digikeijs, anciennement Digirails, fabricant d’accessoires électroniques et de commandes numériques pour trains miniatures, cesse ses activités en 2023 pour cause de faillite.

2023 : lancement par Peco, pour l’échelle HO et aux codes 70, 83 et 100, des premiers aiguillages à cœur polarisable (Unifrog) en remplacement des aiguillages à cœur isolé (Insulfrog) et à cœur polarisé (Electrofrog).

Pour vos recherches, toutes ces données dans un fichier texte au format ouvert ODF comportant un tableau à trier par thème, par marque et/ou par année : tableau

Exemples de d’évolutions techniques

L’offre progressive de modèles à l’échelle exacte

Les longues voitures à voyageurs à bogies ont souvent été raccourcies dans l’optique du train jouet aux courbes de petit rayon et aux ovales de taille restreinte. L’évolution de la plupart des marques vers le train pour modélistes a entraîné la production de voitures à l’échelle exacte. Toutefois, les voitures modernes de 26,4 m devant mesurer 303 mm à l’échelle ont encore été proposées récemment en versions raccourcies : Märklin, au 1/100e et au 1/93,5e; Piko et Roco, au 1/100e à côté de la version exacte au 1/87e; Fleischmann et Trix, au 1/93,5e. Certaines versions de Fleischmann raccourcies au 1/93,5e ont été incorporées dans la gamme Roco à la reprise des moules HO de Fleischmann…

Voiture SNCB type M2, version Lima raccourcie et Märklin à l'échelle exacte.
La voiture M2 de Lima raccourcie datant de 1963 et celle de Märklin de 2001 à l’échelle exacte

Des modèles réduits conformes à l’original

Le seul raccourcissement des longues voitures au 1/115e, 1/100e ou au 1/93,5e n’est pas le seul moyen qui a été utilisé pour rendre ces voitures compatibles avec les faibles rayons de courbure du train jouet. Un moyen supplémentaire consiste parfois également à diminuer le nombre de fenêtres afin que ces dernières conservent une largeur et un espacement plausible malgré le raccourcissement de la caisse… Un exemple « réussi » de cette technique a été utilisé par Fleischmann dès 1958 pour la reproduction des voitures de type unifié I (VU I) des chemins de fer fédéraux suisses (CFF). La voiture de deuxième classe (B) construite à plus d’un millier d’exemplaires pour les CFF entre 1956 et 1962, et numérotées pour la plupart à l’époque entre 6001 et 7040, comporte 10 fenêtres et est longue de 23,7 m. Fleischmann la raccourcit à 24,5 cm (au 1/97e) et ne représente que 9 fenêtres et la proposera d’ailleurs par la suite également en version première classe avec ces 9 fenêtres au lieu de 8 en réalité… Ces modèles non conformes à l’original disparaîtront après 1984…

Voiture CFF type VU I de Fleischmann (ref 1416)
Voiture de deuxième classe du type VU I de 1956 des CFF reproduite dès 1958 par Fleischmann avec une caisse raccourcie et la suppression d’une fenêtre rendant le raccourcissement discret…

Des modèles de plus en plus finement détaillés

Au début, toujours dans l’optique du tain jouet, la solidité du modèle primait sur les détails… L’exemple type sont les anciens modèles Märklin considérés comme indestructibles… Au fil des ans, les petites pièces en métal (marchepieds, tampons, mains courantes) ont été remplacées par de fins équivalents en plastique qui ne résistent plus aux manipulations brutales… Une marque comme Fleischmann proposait des locomotives en zamak avec un nombre limité de détails moulés sur la carrosserie et éventuellement l’un ou l’autre accessoire enfiché dans cette carrosserie… Ces modèles en zamak ont été remplacés par des modèles en plastique avec de nombreux détails mais fragiles…

La diesel type 205 de chez Van Biervliet produite en 2016 et commercialisée sous la marque B-Models constitue l’exemple même du modèle réduit pour « modéliste averti ». Ce modèle comporte en effet des essuie-glaces rapportés (non moulés sur les fenêtres), des échelles et des mains-courantes rapportées (non moulées sur la carrosserie), des ventilateurs de toit qui tournent, des portes d’accès qui s’ouvrent, des postes de conduite aménagés et éclairés et une multitude de détails au niveau des bogies et du tamponnement. La douceur et la souplesse de la motorisation avec double volant d’inertie offrent un roulement parfait… La manipulation d’un tel modèle, ne fut-ce que pour le sortir de son emballage et le poser sur la voie, nécessite bien entendu de la délicatesse.

Modélisme : locomotive Fleischmann de 1966 et locomotive Van Biervliet de 2016.
La diesel type 204 de Fleischmann produite en 1966 à côté de la diesel type 205 de Van Biervliet (B-Models) produite en 2016 : deux modèles séparés par 50 ans d’améliorations technologiques. Un modèle indestructible à côté d’un modèle hyperréaliste mais fragile, doté d’essuie-glaces, de rambardes, de crochets d’attelage avec pièce mobile, de portes qui s’ouvrent…

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